En France, la moitié des jeunes de 17 ans ont expérimenté la cigarette, et près d’un tiers le cannabis. Comment les parents gèrent-ils cette réalité ? L’OFDT publie les résultats de l’enquête ARAMIS 2, qui interroge les parents de jeunes consommateurs sur le contrôle parental face à leurs usages.
La moitié des jeunes de 17 ans ont expérimenté la cigarette, et près d’un tiers le cannabis
L’adolescence est une phase clé où débute souvent la consommation de drogues. À dix-sept ans, huit jeunes sur dix ont déjà bu de l’alcool, la moitié ont fumé, et près d’un tiers ont essayé le cannabis. Ils dissimulent souvent ces comportements à leurs parents, soulevant des questions sur l’efficacité des méthodes de contrôle parental. L’enquête ARAMIS 2 expose les stratégies de surveillance utilisées et les défis qu’elles posent.
Les contrôles directs et insistants
Les difficultés à suivre les recommandations de santé publique peuvent fragiliser la relation parent-enfant. Certains parents utilisent des méthodes de contrôle strictes, comme les fouilles ou la surveillance, surtout dans les milieux attachés à la « bonne éducation », et plus souvent pour les filles que pour les garçons.
Les contrôles diffus basés sur la communication et la négociation
Certains parents privilégient le dialogue et la négociation des règles, surtout dans les milieux plus favorisés. La consommation est tolérée si elle n’affecte ni les études ni la vie sociale, mais cette approche nécessite un consensus entre les deux parents, ce qui n’est pas toujours assuré.
L’importance de l’expérience parentale d’usage
Ces deux stratégies ne sont pas mutuellement exclusives et évoluent en fonction de la confiance mutuelle, du degré de maturité, et des expériences des parents en matière de consommation. Ces expériences peuvent d’ailleurs devenir un atout éducatif, offrant aux parents des arguments plus convaincants pour leurs enfants.
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Source : OFDT