Les intoxications au protoxyde d’azote continuent d’augmenter

Dans un communiqué du 16 avril 2025, l’ANSES alerte sur la hausse continue des intoxications liées à l’usage détourné du protoxyde d’azote depuis 2020. Connu pour ses effets « hilarants », ce gaz peut entraîner dépendance et complications graves, notamment neurologiques et cardiovasculaires.

En 2023, 472 signalements ont été recensés par les centres d’addictovigilance (+30 % par rapport à 2022) et 305 par les centres antipoison (+20 %). La majorité des cas concerne une consommation intensive, avec 92 % liés à des doses élevées et l’usage de bonbonnes de grand volume, et 50 % une consommation quotidienne.

Pour la première fois, deux cas de nouveau-nés atteints de troubles neurologiques après exposition in utero ont été rapportés. L’ANSES insiste sur l’importance de prévenir les risques, notamment auprès des femmes enceintes et des jeunes consommateurs.

Les risques pour la santé

Une consommation répétée et/ou à fortes doses de protoxyde d’azote peut provoquer des complications graves : troubles de l’usage (perte de contrôle), atteintes neurologiques (engourdissements, faiblesses musculaires, troubles urinaires), problèmes cardiovasculaires (thromboses, embolies pulmonaires) et symptômes psychiatriques (hallucinations, troubles de l’humeur). En altérant les sensations et en diminuant les réflexes, le protoxyde d’azote augmente également le risque d’accidents graves, voire mortels.

Source : MILDECA

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