Le Dry January entame sa sixième édition et, le 3 janvier 2025, RMC a révélé les premiers résultats de l’étude JANOVER. Menée sur les participant·e·s de 2024, elle confirme que cette pause d’alcool de janvier réduit durablement la consommation, comme l’ont déjà montré des études britanniques.
JANOVER, une étude inédite en France
Une étude menée par le centre hospitalier Le Vinatier de Lyon auprès de 2 000 participant·e·s au Dry January révèle des effets positifs durables. Si 60 % des participant·e·s ont réussi à ne pas consommer d’alcool durant tout le mois, les bénéfices se sont maintenus bien au-delà. Trois mois après, près des deux tiers avaient réduit leur consommation, en fréquence ou en quantité. Neuf mois plus tard, 58 % avaient conservé ces bonnes habitudes.
Portée depuis 2020 par un collectif d’associations, de sociétés savantes, de collectivités et d’acteurs de santé, la campagne du Dry January reste une initiative indépendante, sans soutien de l’État. Parmi les principaux acteurs du collectif figure la Fédération Addiction.
Le Dry January a aussi des effets positifs sur la santé mentale et physique
L’étude JANOVER révèle que le Dry January améliore le bien-être mental, physique et la qualité du sommeil des participant·e·s, avec des bénéfices renforcés pour ceux et celles qui terminent le défi.
En 2024, 4,5 millions de Français·e·s ont tenté l’expérience. Combien seront-ils en 2025 ?
Source : Fédération Addiction