À Marseille, les conséquences de l’absence de halte soins addictions

Depuis l’abandon du projet de halte soins addictions (HSA) à Marseille début 2024, la situation s’est nettement dégradée. La consommation de drogues en espace public se poursuit, alimentant les tensions dans le centre-ville. La presse locale relaie désormais les appels des habitants des quartiers concernés en faveur de l’ouverture d’un lieu de consommation sécurisé.

En 2024, un projet de halte soins addictions enterré sous pression

Ce consensus tranche avec les oppositions politiques qui avaient conduit à l’abandon du projet en 2023. À l’époque, la création d’une HSA dans le 4e arrondissement avait suscité une levée de boucliers de certains riverains et élus.

Un an après, la situation s’aggrave : les accompagnements par ASUD sont en forte hausse (de 499 en 2023 à plus de 1 000 prévus en 2025), les maraudes sont dépassées, l’hygiène se détériore et les tensions dans l’espace public s’intensifient.

Vers une politique humaine et pragmatique ?

Habitants, acteurs associatifs et professionnels appellent à une réponse fondée sur la santé publique. Le procureur de Marseille soutient l’ouverture d’une halte soins addictions (HSA).

Évaluées et efficaces, les HSA améliorent la santé des usagers, réduisent les consommations dans l’espace public et apaisent les tensions locales.

Les associations demandent aussi une politique de logement plus ambitieuse pour sortir durablement de la rue.

Source : Fédération Addiction

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